Vous avez au-delà de 30 ans et vous vous découvrez une vocation soudaine pour le job d’infirmier(ère). Est-il encore temps ? Comment se former ? On vous répond.
Comment accéder au concours d’infirmier sur le tard ?
Vos études vous ont orienté vers une voie qui n’était pas désirée. Ne vous alarmez pas, il n’est pas rare que des destinées émergent sur le tard. C’est souvent le cas avec les métiers du soin : un jour, on rend visite à un ami hospitalisé et on se découvre une vocation d’infirmier(ère).
Bonne nouvelle, il n’existe pas d’âge maximal pour se présenter au concours d’Infirmier Diplômé d’État (IDE). En outre, seul le baccalauréat, ou un diplôme équivalent, est requis. Les personnes qui n’ont pas ce niveau d’études et qui n’ont jamais travaillé dans le paramédical peuvent tenter la pré-sélection. Il suffit pour cela d’avoir une expérience professionnelle d’au moins 5 ans, tous secteurs confondus.
En quoi consiste le concours d’IDE ?
Les conditions d’accès au concours d’IDE sont aussi d’ordre médical. Tout d’abord, il ne faut pas être atteint d’une affection incompatible. Deuxièmement, il faut être à jour de ses vaccinations (hépatite B, BCG, tests tuberculiniques). Pour passer le concours, les candidats n’ont que l’embarras du choix. Il existe plus de 300 Instituts de Formation des Soins Infirmiers (IFSI) en France. Encore faut-il être motivé et être certain de correspondre au profil exigé.
Le concours d’IDE se déroule en 2 étapes. L’épreuve d’admissibilité repose sur un argumentaire écrit mettant en évidence ses connaissances de l’actualité sanitaire et sociale. Un test de raisonnement dans la démarche scientifique y est associé. L’épreuve orale d’admission consiste en un exposé sur un sujet soumis.
Quelles aptitudes pour le job d’infirmier ?
Notons que les personnes titulaires du diplôme d’État d’Aide-Soignant (DEAS) ou d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) ne passent que l’examen d’admission. Elles doivent néanmoins subir une épreuve de mise en situation professionnelle.
On l’aura compris, le job d’infirmier(ère) nécessite de belles aptitudes physiques et mentales. Ce métier est tout sauf de la routine. Il faut être en bonne forme pour écouter, examiner, considérer, éduquer parfois tout en étant organisé et réactif ! Il faut savoir travailler en équipe et en même temps de façon autonome lorsqu’on opte pour le statut libéral. Ce métier à haute responsabilité exige rigueur, technicité et vigilance à tout instant.
Une fois le concours d’IDE en poche, les étudiants obtiennent leur diplôme par la validation de 180 crédits européens. Soit le grade de la licence universitaire. On peut alors se spécialiser en passant le DE de puériculture, d’infirmier de bloc opératoire ou d’infirmier anesthésiste par exemple.