Si le produit cosmétique est clairement défini au sein de l’Union Européenne par le Règlement Cosmétique, sa mise sur le marché n’est cependant pas soumise à autorisation préalable. Il appartient ainsi aux fabricants de satisfaire aux exigences réglementaires. Face à cette absence de réglementation, les labels privés de produits bio cosmétiques se multiplient. Et complexifient le marché. Le point pour y voir plus clair.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un produit cosmétique ?
Un produit cosmétique est « une substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec les diverses parties superficielles du corps humain (…) ou avec les dents (…) en vue (…) de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles ».
La liste des cosmétiques est donc très fournie. On trouve principalement des produits :
- pour la peau : crèmes, fonds de teint, gels, huiles, lotions, produits antirides, de maquillage, solaires… ;
- d’hygiène : antiperspirants, déodorants, hygiène dentaire, savons… ;
- capillaires : colorants, produits de coiffage, d’entretien ou encore de nettoyage des cheveux… ;
- de soin des ongles…
Produits cosmétiques bio : des labels rassurants…, mais efficaces ?
Produits bio versus traditionnels
Si les produits bio cosmétiques ont longtemps souffert d’une mauvaise image, aujourd’hui leur efficacité est à la hauteur de la cosmétique traditionnelle. Côté parfum, texture et biocompatibilité avec la peau, la qualité est également au rendez-vous. Même si le risque 0 en terme d’allergie n’existe pas.
Produits bio versus naturels
Par contre, il faut savoir qu’un cosmétique bio n’est jamais 100 % écologique ! Et, sans réglementation précise, les certifications et labels privés se multiplient. Ce qui pénalise les petites marques qui n’ont pas les moyens d’adhérer à ces labels. Or, certaines d’entre elles, sont plus écologiques que certains produits certifiés bio.
En effet, le label COSMOS par exemple, nouvelle norme européenne pour la cosmétique bio et naturelle, n’exige que :
- 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle,
- 95 % de végétaux bio,
- 20 % d’ingrédients bio pour la formule.
Chez Natrue, un label très utilisé en Allemagne et en Europe de l’Est, la part des ingrédients bio selon une étude de 60 millions de consommateurs peut être même nulle !
Certaines petites marques n’ont ainsi pas de mal à proposer des formules plus exigeantes. Certaines même, décident volontairement de ne pas adhérer à ces labels privés qui peuvent, en plus, utiliser :
- du SLS ou Sodium Lauryl Sulfate, un produit tension actif sulfaté utilisé pour le nettoyage industriel… ;
- de l’huile de palme ;
- ou encore des huiles estérifiées et hydrogénées…
Slow Cosmétique, une Mention gage d’éthique et qualité
La mention Slow Cosmétique® est la seule à s’intéresser aux allégations des marques, à leurs modèles marketing et à leurs formules. Et, nul besoin d’avoir le label Ecocert, Cosmébio, Cosmos organic, Natrue, Nature & Progrès… pour obtenir la Mention !
Retrouvez ainsi sur leur site slow-cosmetique.com tous les produits avec mention par :
- Catégories : visage, corps, cheveux, maman & bébé, homme, savons, maquillage, aroma & DIY.
- Liste alphabétique.
- Ou Pays : Allemagne, Belgique, Bulgarie, France, Hongrie, Italie, Royaume-Uni et Etats-Unis.